Février se caractérise généralement par une plus forte proportion de clientèle française, et cette année cela se vérifie tout particulièrement. Cela étant, la performance du mois reste mauvaise, car il s'agit du dernier mois où le comparatif porte sur un mois de pré-Covid.
Le passage dans les Offices de tourisme recule de -87%, tandis que les musées et monuments, pour la plupart fermés, enregistrent une perte d'entrées de 92%.
Le segment aérien chute de 80%, avec seulement 13% de séjours à motif professionnel.
Dans les hébergements, la situation est toujours très déficitaire. L'occupation hôtelière moyenne ne dépasse pas les 25%, avec une perte de l'ordre de 71% pour les nuitées. Pour la seule hôtellerie urbaine, ouverte ou non, le RevPar subit une chute de 75%. Dans les résidences, l'occupation perd 21 pts à 34% (-38%), avec un total de nuitées en chute de 60%. Dans les Gîtes de France, la fréquentation perd 34%.
Soutenue par la demande locale, la performance des hébergements de particuliers loués sur les plates-formes est identique à celle du mois précédent, soit -3 pts d'occupation à 39% (-8%), et un total de nuitées en baisse de 42%. Les prix moyens étant en forte hausse, le RevPar progresse de 36%.