- LA CAPACITÉ HÔTELIÈRE A PERDU 2000 CHAMBRES EN 20 ANS !
Après une offre maximale atteinte en 1994 à plus de 32 000 chambres, l’offre hôtelière classée est tombée au dessous des 30 000 chambres en 1996, et elle est restée quasiment stable pendant une dizaine d'années. La concurrence des résidences de tourisme et la pression foncière ont empêché la croissance de l'hôtellerie. Malgré les récentes créations hôtelières, la capacité totale continue de chuter, à moins de 28 000 chambres en 2021. Elle a ainsi perdu 2000 chambres en 20 ans.
- SUR PLUS DE TROIS DÉCENNIES, SEULS TROIS MARCHÉS SONT EN BAISSE
Pour les séjours en hôtels et résidences, et entre 1985 et 2018, la France et 16 des 21 grands marchés étrangers présentent une évolution annuelle moyenne positive (+1,3% par an globalement). Les trois marchés en baisse sont le Canada (-1,5%/an), l'Espagne (-1,4%) et les USA (-0,6%). La palme de la meilleure croissance revient à l'Europe de l'Est-Russie (+9,6%/an), suivie de la Turquie (+7,8%), du Portugal (+5,6%) et de l'Asie hors Japon (+5,2%).
- LE PRIX MOYEN D'UNE CHAMBRE 5* FRANCHIT EN 2018 LA BARRE DES 500€
Avec une progression de près de 10%, le prix moyen payé par les touristes hébergés en hôtels 5* sur la Côte d'Azur (sur une vingtaine d'établissements, hors Monaco et hors hôtels d'exception) a atteint les 523€ ttc. Il s'agit de la 5ème année de hausse consécutive et la première fois que la barre des 500€ ttc est franchie. Entre 2013 et 2018 le prix d'une chambre 5* a augmenté de 27%.
- L'IMPACT ÉCONOMIQUE D'UN SÉJOUR EST PLUS FORT EN RÉSIDENCE SECONDAIRE QU'EN HÔTEL 3*
Du fait d'une longue durée de séjour, la dépense d'un visiteur qui séjourne en résidence secondaire dépasse celle d'un visiteur en hôtel 3*, soit un apport économique supérieur. Cet écart (277€ par séjour personne en moy. 2016-21) a même eu tendance à augmenter ces dernières années et atteint actuellement 32% (contre 11% en 2001-08 et 24% en 2009-15).
- L'IRAN : UN PETIT MARCHE A TRES HAUTE CONTRIBUTION
La clientèle du Moyen Orient est celle qui dépense le plus sur la Côte d'Azur, et parmi elle ce sont les Iraniens qui, de loin, présentent la plus forte contribution. Seule la classe aisée voyage en Europe. Leur dépense moyenne par jour sur la Côte d'Azur atteint 250€ par personne, et 3000€ par séjour, avec un taux de shopping très élevé.
- PLUS DE 20 000 ALLEMANDS DANS LES CAMPINGS EN ÉTÉ
En été 2019 (mai à septembre), 47% des séjours dans les campings ont été effectués par des touristes étrangers, pour 39% des nuitées. Si les Hollandais se plaçent toujours en tête des clientèles étrangères (3 nuitées étrangères sur 10), les Allemands sont depuis 2017 en tête des étrangers pour le nombre de séjours (28% des étrangers en campings pour 20% de Hollandais). Cela étant, sur l'année, seul un Hollandais sur 10 et un Allemand sur 20 s'hébergent en campings durant leur séjour sur la destination.
- A MONACO, L'OCCUPATION HOTELIERE APPROCHE LES 67%
Ce très bon niveau d'occupation a été dépassé en 2015 et 2017, et s'inscrit jusqu'à 6 points au dessus de la moyenne des hôtels de la Côte d'Azur hors Monaco. C'est en 2015 que l'occupation hôtelière monégasque a atteint son meilleur niveau historique, à 67,6%, mais depuis 2014 l'occupation annuelle moyenne se maintient au dessus du seuil des 65%. Depuis 2017, l'occupation hôtelière subit une légère érosion, à 65,9% en 2019.
- 60% DES PASSAGERS DE L'AÉROPORT DE NICE CÔTE D'AZUR SONT DES VISITEURS
La part des visiteurs avec nuitée en séjour sur la Côte d'Azur (Alpes-Maritimes et Monaco), sur le trafic total de l'aéroport de Nice Côte d'Azur, était de 67% en 1993, un niveau record lié à la récession économique en France, favorisant les séjours avion chez des parents et amis. Ce taux est ensuite passé au dessous des 60% en 94, puis sous les 50% en 2001-03-05, ainsi que chaque année depuis 2015 (49% en 2022). Mais en incluant les séjours hors des Alpes-Maritimes, notamment dans le Var, la part des visiteurs s'élève à 54% du trafic total, et 59% en 2022.
- LES CAMPINGS OCCUPES A 62% EN AOUT
Sur la saison estivale 2022 (mai à septembre), l'occupation moyenne des campings n'a pas atteint les 40%, soit deux points de moins qu'en été 2019. Ce taux assez bas sur la saison s'explique par une forte concentration des nuitées sur le coeur de saison estivale, avec une offre qui ne fait le plein que sur le littoral et entre mi juillet et mi août. Chaque année, août reste le mois de pointe, soit 62% en 2023 (64% en 2019).
- CANNES HÉBERGE PRÈS D'UN CONGRESSISTES SUR DEUX
En moyenne sur la période 2013-19, 48% des visiteurs avion en séjour MICE (congrès, séminaires, expositions) ont été hébergés à Cannes, devant Nice (20%) et Monaco (18%). 7 sur 10 sont étrangers. 28% des visiteurs MICE sont des primo-visiteurs sur la Côte d'Azur et 86% appartiennent aux catégories cadres et professions intellectuelles.
- 77% DES TOURISTES SE DECLARENT TRES SATISFAITS
En 2017-18, plus de trois touristes sur quatre se sont déclarés très satisfaits à l'issue de leur séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux avait fortement progressé entre 2004 et 2012, mais il retrouve son niveau de 2002-03. Environ 6% des visiteurs se déclarent insuffisamment satisfaits.
- DE NOUVEAU PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS DANS LES MUSEES EN 2019
Entre 2013 et 2016, les musées et monuments azuréens avaitent connu trois années de baisse consécutives, ce qui n'était encore jamais arrivé. Mais en 2017, un beau rebond de +3,9% s'est produit, et même poursuivi en 2018 avec +4,4%. En 2019, on observe un nouveau gain de +1,4%, soit +10% en trois ans, permettant au total des entrées dans les musées de franchir de nouveau la barre des 3 millions, pour la première fois depuis 2014.
- NICE HEBERGE 40% DES NUITEES HOTELIERES 2022
Pour la première fois en 2022, sur les trois dernières décennies, la part de la ville de Nice sur le total des nuitées hôtelières azuréennes a dépassé les 40%, soit 40,6% des nuitées, pour 42,2% des séjours. Le retour des clientèles urbaines post Covid et l'accroissement de la capacité hôtelière expliquent cette belle performance.
- 145€ PAR JOUR POUR LES TOURISTES EN HÉBERGEMENTS MARCHANDS
En 2021, la dépense déclarée par les touristes venus par avion sur la Côte d'Azur s'est élevée, en moyenne, à 87€ par jour, contre 102€ en 2015-16. En moyenne 2016-21, elle se limite à 51€ par personne pour les séjours effectués en hébergements non marchands, mais grimpe à 145€ pour les modes marchands, et à 242€ en hôtels 4-5*.
- 30% DES LITS EN RÉSIDENCES DE TOURISME SE SITUENT À CANNES/MANDELIEU
Le principal pôle d'implantation des résidences de tourisme classées ou aux normes (RT et RH) sur la Côte d'Azur reste le "Pays de Lérins" (incluant les communes de Cannes et Mandelieu), qui regroupe 30% de l'offre lits totale. Toutefois, il en regroupait 38% en 2019 et sa capacité a régressé de -39% entre 2018 et 2023. Le second pôle est la Métropole de Nice qui totalise 29% de l'offre, mais avec seulement 11% pour la seule ville de Nice.
- UN PIC ESTIVAL 2020 BIENVENU MAIS INSUFFISANT
Le cœur de la saison estivale 2020, s’il a permis
de relancer l’activité touristique et montré
la bonne résistance de la destination, ne suffit
pas à compenser les lourdes pertes de chiffres
d’affaires. Trois éléments négatifs qui ont pesé sur la performance globale
de ce cœur de saison estivale : une rechute rapide dès la fin août, liée
au contexte du retour des tensions sanitaires
en Europe, l’absence d’une grande partie de la clientèle
internationale long courrier, et une baisse des dépenses, du fait du retrait
des clientèles étrangères à fort pouvoir d’achat,
mais aussi d’une poursuite de la tendance
baissière de la consommation touristique
- UNE BONNE SAISON ESTIVALE 2021 POUR 87% DES PROFESSIONNELS
Sur l’été, 87% des professionnels répondants sont satisfaits de la saison et la jugent « assez bonne » (68%) ou « très bonne (18%). 82% jugent juillet bon ou très bon, pour 65% seulement sur août. Le manque de clientèle étrangère le principal facteur d’insatisfaction cité. La fréquentation est estimée en hausse, par comparaison à 2020, par 32%, stable par 34%, en baisse par 29%. Par comparaison à 2019 la fréquentation du cœur de saison serait perçue globalement comme stable (donc revenue à ce niveau d’avant crise).
- LE TAUX D'ETRANGERS EST LE PLUS ÉLEVÉ EN JUILLET
Dans l'hôtellerie de la Côte d'Azur incluant Monaco, le taux de clientèle étrangère atteint en 2016 près de 54% des séjours et plus de 57% des nuitées. La part des étrangers est maximale en juillet avec 63% des séjours et quasiment deux nuitées sur trois. La part des Français atteint son maximum en février avec 62% des séjours et 61% des nuitées.
- 17 000 LITS PERDUS EN HÔTELS ET RÉSIDENCES
Avec, au 1/1/2018, plus de 86 000 lits en hôtels et résidences de tourisme ou hôtelières, la capacité d'accueil reste élevée, mais bien inférieure à son maximum, atteint en 1994 (103 000 lits), soit une perte de 17 000 lits (-17%). 9000 lits avaient été perdus entre 94 et 2008, et en dépit d'un léger rebond entre 2008 et 2012, la tendance à la baisse a fortement repris ensuite. En 2018, la capacité globale retrouve le niveau de 1990.
- LES VISITEURS AVION EN AOUT : OBSERVES DEPUIS 40 ANS !
Les visiteurs avion en Août sont enquêtés depuis 1984 : la série statistique la plus longue en France portant sur la demande touristique ! Entre 1984 et 2019, le profil des visiteurs d'Août a évolué : 2,3 fois plus de séjours (pour un trafic global de l'aéroport multiplié par 3,7), un taux de primo-visiteurs passé de 20% à 39%, des séjours plus courts. Si la dépense par séjour a baissé, la dépense par jour a augmenté depuis 2010, atteignant un nouveau record à 96€ en 2022.
- LES AMERICAINS REVIENNENT EN FORCE SUR LA COTE D'AZUR
Après un pic de fréquentation en 2001 (450 000 séjours en hôtels et résidences), les Américains avaient un peu déserté la destination, leur fréquentation tombant à moins de 200 000 séjours en 2009, du fait du 11/09 2001 puis de la crise de 2008. Depuis 2009, la fréquentation se redresse. Aucun repli n'a été observé en 2016, soit +2% en 2016 et +2,5% en 2017. En 2018, le retour s'accélère : les arrivées hébergements font un bond de 14% au 1er semestre.
- 4 MILLIONS D’ENTRÉES DANS LES SITES TOURISTIQUES
Sur les 116 sites de visite ouverts (2019) et comptant les entrées, la fréquentation annuelle dépassait les 5 millions de visiteurs entre 2012 et 2014, avec un record en 2013 à 5,3 millions. La fréquentation a reculé ensuite de 17% en trois ans, soit une perte d'un million d'entrées. Entre 2017 et 2019, un rebond a eu lieu, mais la crise Covid est passée par là. En 2022, la récupération atteint 85% du volume de 2019.
- L'OFFRE EN RESIDENCES DE TOURISME A CHUTE DE 30% EN DIX ANS
Depuis 2012, l'offre logements en résidences de tourisme et hôtelières, qui avait progressé et atteint un maximum absolu en 2011, est en régression sensible. Elle a reculé chaque année depuis, retrouvant en 2014 son niveau de 1992. La chute annuelle moyenne est de de près de -5% chaque année entre 2011 et 2019. La montée en puissance des plates-formes d'hébergement entre particuliers explique en grande partie cette évolution.
- 11% DES CHAMBRES HÔTELIÈRES SONT CLASSÉES EN 5*
Au 1/1/21, le parc classé 5* s’élève à 31 établissements ouverts, pour un total de 3006 chambres, soit 11% de la capacité hôtelière totale, une part en léger recul (12% en 2019). Ces établissements de luxe ont une capacité moyenne de 97 chambres, contre 81 chambres pour les 4*. 17% de la capacité 5* se situe à Monaco, dans trois établissements d'une capacité moyenne de 170 chambres.
- UN PRIMO-VISITEUR SUR 5 VIENT EN HIVER
En moyenne 2014-17, 29% des visiteurs avion étaient des "primo-visiteurs", effectuant un tout 1er séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux n'est que de 20% en janvier-février, mais atteint 32% en juin et 34% en septembre. Un primo-visiteur sur deux choisit la période estivale (juin-septembre) et 20% l'hiver.
- EN 2019, LE REVPAR HÔTELIER MOYEN ATTEINT UN RECORD À 112€
Le Revpar hôtelier de la Côte d'Azur hors Monaco, toutes catégories confondues, avait approché les 100€ ttc pour la 1ère fois en 2015, puis franchi ce seuil en 2018, année où le Revpar moyen atteint les 106€ ttc, soit un rebond de 62% par comparaison au point bas atteint durant la crise en 2009. En 2019, avec 112€, le Revpar atteint un record historique pour la destination. Cette évolution est en grande partie due à la montée en gamme de l'offre et à l'excellente performance de l'hôtellerie 4-5*.
- TENDANCES DES MARCHES ETRANGERS EN 2021
Sur la saison estivale 2021 (juillet à septembre), un beau rebond de la fréquentation étrangère a été observé. Il ne suffit toutefois pas à combler le déficit par comparaison aux niveaux atteints en 2019. Si certains marchés ont plutôt progressé avec la crise (France, Bénélux, Suisse) la plupart enregistrent une perte importante, et notamment les marchés de longue distance.
- 183€ : PRIX MOYEN D’UNE CHAMBRE D’HÔTEL SUR LA CÔTE D’AZUR
C’est le prix ttc d’une chambre en 2019, tous hôtels confondus et en tenant compte de l’occupation réelle des chambres et du poids des différentes catégories. Le prix moyen d’une chambre en 1* est de 49€, passant à 67€ en 2*, 98€ en 3*, 170€ en 4* et 526€ en 5*.
- LES RÉSIDENCES DE TOURISME OCCUPÉES À 63% EN 2018
Ce taux moyen varie assez fortement selon les zones. L'occupation des studios et appartements était de 53% en montagne et de 65% sur la zone de Villeneuve-Valbonne, mais elle dépasse les 76% sur l'année à Nice et 72% sur la Métropole Littoral Est. Sur ces zones l'offre reste limitée, ce qui pousse le niveau d'occupation.
- MONACO HÉBERGE 12% DES ÉTRANGERS EN HÔTELS
En 2019, 12% des touristes étrangers ayant choisi l'hôtel comme mode d'hébergement ont été accueillis par l'hôtellerie monégasque, pour 13% du total des nuitées. Les étrangers choisissent bien plus fréquemment Monaco que les Français, qui ne sont que moins de 5% à y avoir été hébergés. Parmi les nationalités qui privilégient largement Monaco comme lieu d'hébergement sur la Côte d'Azur, on note dans l'ordre les Grecs (18% des séjours hôtels sont passés à Monaco), les Russes, Italiens et Moyen-Orientaux (17%).
- 2020, LE CHOC HISTORIQUE DU TOURISME
La crise de la COVID a entraîné une spectaculaire chute des flux touristiques internationaux. La fréquentation de la Côte d'Azur diminue de moitié, avec un net recentrage sur la clientèle nationale.
- CANNES ACCUEILLE UN CROISIÉRISTE SUR DEUX
Après un reflux entre 2010, qui marquait une pointe absolue à 986 000 passagers, et 2014, le passage des croisiéristes sur les ports azuréens a connu un léger rebond jusqu'en 2017 et a franchi de nouveau, en 2015 et 2017, la barre des 800 000 croisiéristes. En 2018, le total des croisiéristes a diminué de 9%. Alors que le port de Villefranche sur mer se plaçait en tête jusqu'en 2013, Cannes se taille à présent la part du lion avec près de la moitié des croisiéristes accueillis (47%).
- NOUVEAU RECORD HISTORIQUE POUR LA FRÉQUENTATION ÉTRANGÈRE
L’année 2017 marquait pour la Côte d’Azur un vigoureux rebond de la fréquentation après les pertes exceptionnelles enregistrées à la suite de l’attentat de Nice. La fréquentation étrangère atteignait un nouveau record historique, à 5,9 millions de séjours (+5,6%). Les précédents records dataient de 2000 et 2015 à 5.6 millions. En 2019, la barre des 6 millions de séjours étrangers est enfin atteinte.
- BILAN ESTIVAL 2021
Après l'année 2020, l'espoir d'entrevoir une sortie de crise était réel dès le printemps 2021. La saison estivale 2021 confirme et concrétise cet espoir. Cette belle performance tient autant à une demande nationale très soutenue, qu'au retour d'une grande partie de la fréquentation étrangère temporairement suspendue. Les séjours étrangers par avion ont rebondi de 75%. Les hébergements marchands ont dépassé les 75% d'occupation sur le cœur de saison. La performance économique apparaît positive avec un Revpar hôtelier en hausse de 60% sur juillet-août, et une dépense moyenne des visiteurs avion en rebond de 52% sur la saison.
- LE SEGMENT DES 4-6 NUITS AUGMENTE FORTEMENT SA PART
Depuis 2017, sur le segment des visiteurs avion, la part des séjours de 4-6 nuits (33%) a dépassé la part des courts séjours (1-3 nuits), dont l’évolution est cyclique, et en baisse depuis une quinzaine d’années (29% des séjours 2017). La tendance reste très positive sur le segment des séjours 4-6 nuits, leur part passant à 36% sur les 3 premiers trimestres 2018.