• LES TOURISTES JAPONAIS REVIENNENT SUR LA COTE D'AZUR
    Sur l'été 2019, le Japon est le marché étranger qui a le plus augmenté ses séjours de visiteurs vers la Côte d'Azur. La croissance des nuitées japonaises en hôtels et résidences atteint +15%. L'année précédente, elle était déjà de +25%, soit en deux ans une croissance des nuitées japonaises de 44%.
     
  • DE NOUVEAU PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS DANS LES MUSEES EN 2019
    Entre 2013 et 2016, les musées et monuments azuréens avaitent connu trois années de baisse consécutives, ce qui n'était encore jamais arrivé. Mais en 2017, un beau rebond de +3,9% s'est produit, et même poursuivi en 2018 avec +4,4%. En 2019, on observe un nouveau gain de +1,4%, soit +10% en trois ans, permettant au total des entrées dans les musées de franchir de nouveau la barre des 3 millions, pour la première fois depuis 2014.
     
  • UN CONGRESSISTE DEPENSE 220€ PAR JOUR
    Il s'agit de la dépense moyenne par jour d'un visiteur MICE, participant à un évènement professionnel sur la Côte d'Azur en 2016-17. En 2002-03, leur dépense frôlait les 300€/jour, mais la crise a pesé sur leur capacité contributive. Cela étant, une nuitée MICE rapporte à la destination 2,3 fois plus qu'une nuitée Loisirs et 1,5 fois plus qu'une nuitée pour "motif professionnel - contact, réunion ou rendez-vous".
     
  • L’ÂGE MOYEN DES VISITEURS AVION EST DE 42 ANS 
    L’âge moyen (hors enfants voyageant seuls) est passé de 43 ans en 2010-12 à 42 ans en 2010-17. Il est légèrement plus élevé pour les Français (44 ans, contre 42 pour les étrangers). Les visiteurs qui dépensent le plus par jour sont les 40-49 ans (soit  126€/jour), mais en dépenses par séjour ce sont les 50-59 ans, car ils séjournent plus longtemps.
     
  • 250 000 TOURISTES CHINOIS SUR LA COTE D'AZUR EN 2023
    De 118 000 séjours chinois en 2017, la fréquentation pourrait doubler d’ici 5 ans pour approcher les 250 000. En 2023 elle représenterait alors 4% de la fréquentation étrangère totale, contre 2% actuellement. La Chine ferait alors son entrée dans le top 10 des marchés étrangers de la Côte d'Azur.
     
  • TURQUIE ET CHINE SONT LES MARCHES HOTELIERS A LA CROISSANCE LA PLUS RAPIDE
    De tous les marchés émetteurs vers l'hôtellerie Côte d'Azur, la Turquie est celui qui présente, entre 2001 et 2018, le plus fort taux de croissance annuelle moyenne. Les nuitées hôtelières turques ont augmenté en moyenne de 11% chaque année. Au 2ème rang apparaît la Chine (croissance annuelle de 10%), devant l'Irlande (+9%), la Pologne (+9%), l'Australie-Océanie (+8%) et la Russie (+7%).
     
  • LES BRITANNIQUES 1ÈRE CLIENTÈLE ÉTRANGÈRE DES RÉSIDENCES EN 2016
    Entre 2011 et 2015, les Italiens figuraient au 1er rang des étrangers ayant séjourné dans les résidences de tourisme. Mais en 2016, les Britanniques sont passés devant les Italiens, avec 17% du total des nuitées étrangères en résidences. Les italiens restent toutefois majoritaires en termes de séjours (19%, un point de plus que les Britanniques).
     
  • 30 000 CORÉENS SUR LA CÔTE D'AZUR !
    Pour la 1ère fois en 2018, plus de 30 000 touristes Coréens ont séjourné sur la Côte d'Azur. Ce pays de 51 millions d'habitants est au 9ème rang mondial pour ses dépenses touristiques à l'étranger, et les Coréens dépensent 110€ par jour sur la Côte d'Azur. Les touristes Coréens sont les plus jeunes (36 ans en moyenne) et sont des primo-visiteurs à 73%.
     
  • LE SEGMENT DES 4-6 NUITS AUGMENTE FORTEMENT SA PART
    Depuis 2017, sur le segment des visiteurs avion, la part des séjours de 4-6 nuits (33%) a dépassé la part des courts séjours (1-3 nuits), dont l’évolution est cyclique, et en baisse depuis une quinzaine d’années (29% des séjours 2017). La tendance reste très positive sur le segment des séjours 4-6 nuits, leur part passant à 36% sur les 3 premiers trimestres 2018.
     
  • COTE D'AZUR : 3EME PRINCIPAL POLE D'INVESTISSEMENT TOURISTIQUE EN FRANCE
    Chaque année, l'investissement touristique réalisé dans Alpes-Maritimes est de l'ordre de 600 millions d'€, avec une tendance à la hausse. Le Département attire globalement près de 4% de l'investissement touristique national, mais plus de 7% pour la Grande Côte d'Azur incluant le Var et Monaco, qui constitue le 3ème principal pôle d'investissement touristique en France, derrière Paris et le massif du Mont Blanc.
     
  • L'OFFRE EN RESIDENCES DE TOURISME A CHUTE DE 23% DEPUIS 2012
    Depuis 2012, l'offre réelle en résidences de tourisme et hôtelières, qui avait progressé et atteint un maximum absolu en 2011, régresse rapidement. Elle a reculé de -4% en 2017, après -6% en 2016 et -8,5% en 2015. La chute ralentit, mais entre 2012 et 2017, la perte atteint 23%. Cela représente l'équivalent de 1800 lits ouverts à l'année qui ont été retirés de cette offre en résidences. La montée en puissance des plates-formes d'hébergement entre particuliers explique en grande partie cette évolution.
     
  • LES MOYEN ORIENTAUX AU 1ER RANG DES ÉTRANGERS LES PLUS DÉPENSIERS
    Sur plus d'une décennie (2008-19), la dépense moyenne des visiteurs avion venant du Proche et Moyen Orient s’élève à environ 144€/jour (voire 200€ à Cannes, et hors dépenses non déclarées), devant celle des Turcs (137€), des Américains (136€), des Russes (121€), des Australiens (119€), des Grecs (115€), des Sud-Américains (107€), nationalités largement au-dessus de la moyenne des étrangers (91€). A Nice, les plus dépensiers sont les Américains (127€) et les Australiens (124€), tandis que ce sont les Russes à Antibes (114€).
     
  • NOUVEAU RECORD HISTORIQUE POUR LA FRÉQUENTATION ÉTRANGÈRE
    L’année 2017 marquait pour la Côte d’Azur un vigoureux rebond de la fréquentation après les pertes exceptionnelles enregistrées à la suite de l’attentat de Nice. La fréquentation étrangère atteignait un nouveau record historique, à 5,9 millions de séjours (+5,6%). Les précédents records dataient de 2000 et 2015 à 5.6 millions. En 2019, la barre des 6 millions de séjours étrangers est enfin atteinte.
     
  • L'OBSERVATOIRE DU TOURISME DE LA CÔTE D'AZUR EST LE PLUS ANCIEN AU MONDE !
    Selon plusieurs études universitaires, dont deux récentes menées depuis l'Equateur et le Brésil, portant sur l'évolution historique des Observatoires du tourisme au niveau mondial, le tout premier Observatoire du tourisme à avoir été créé est celui de la Côte d'Azur, en 1984. L'étude équatorienne a recensé une centaine d'Observatoires dans 27 pays et l'étude brésilienne 285 dans 31 pays. Universidad central del Ecuador et Universidade de Caxias do Sul Brasil.
     
  • LES VISITEURS AVION EN AOUT : OBSERVES DEPUIS 35 ANS !
    Les visiteurs avion en Août sont enquêtés depuis 1984. Il s'agit de la série statistique la plus longue portant sur la demande touristique, et l'une des plus anciennes en France ! En 35 ans, le profil des visiteurs d'Août a évolué : 2,3 fois plus de séjours (pour un trafic global de l'aéroport multiplié par 3,7), un taux de primo-visiteurs passé de 20% à 32%, des séjours plus courts (- 4 nuits), et une dépense par séjour en baisse. Mais la dépense par jour augmente : de 62€ en 1984, un montant identique à celui d'Août 2012, elle affichait une tendance à la baisse jusqu'en 2010, et à la hausse depuis. Août 2018 marque un record à 94€.
     
  • NICE LARGEMENT EN TETE POUR L'ATTRACTION DE PRIMO-VISITEURS
    Chaque année, autour de 800 000 visiteurs effectuent un premier séjour par avion sur la Côte d'Azur (primo-visiteurs). Nice ville est la zone qui attire le plus les primo-visiteurs avion, avec un taux record de 60% du total en 2018, mais sa part avait reculé à 53% en 2016-17 (impact de l'attentat du 14/7/16). Le choix des primo-visiteurs se porte ensuite sur Cannes-Mandelieu (12% des primo-visiteurs) à égalité avec la zone d'Antibes-CASA (12%), ou sur Monaco (7%).
     
  • PRÈS DE 5 MILLIONS D’ENTRÉES DANS LES SITES TOURISTIQUES
    Sur les 116 sites de visite ouverts en 2019 et comptant les entrées, la fréquentation annuelle dépassait les 5 millions de visiteurs annuels entre 2012 et 2014. Après un record en 2013 à près de 5,3 millions, la fréquentation a reculé de 17% en trois ans, soit une perte de près d'un million d'entrées. En 2017, elle a rebondi de 5,5%, et le rebond se poursuit en 2018 (+2,1%) et en 2019 (+4,4%). Le total des entrées 2019 se rapproche de nouveau des 5 millions.
     
  • UNE PERTE DE 30% EN 4 ANS POUR LES CAMPINGS
    La tendance dans les campings était positive jusqu'en 2014, mais en nette baisse depuis. L'occupation moyenne est tombée de 45% à moins de 40% en 2016 et 2017. Avec une offre qui s'est réduite de 10,6% entre 2015 et 2017, du fait des terrains inondés en automne 2015, le volume de nuitées, qui dépassait le million en 2014, a baissé de 13% en 2016, et de 25% en trois ans.
     
  • SUR PLUS DE TROIS DÉCENNIES, SEULS TROIS MARCHÉS SONT EN BAISSE
    Pour les séjours en hôtels et résidences, et entre 1985 et 2018, la France et 16 des 21 grands marchés étrangers présentent une évolution annuelle moyenne positive (+1,3% par an globalement). Les trois marchés en baisse sont le Canada (-1,5%/an), l'Espagne (-1,4%) et les USA (-0,6%). La palme de la meilleure croissance revient à l'Europe de l'Est-Russie (+9,6%/an), suivie de la Turquie (+7,8%), du Portugal (+5,6%) et de l'Asie hors Japon (+5,2%).
     
  • 12% DES CHAMBRES HÔTELIÈRES SONT CLASSÉES EN 5*
    Au 1/1/19, le parc classé 5* s’élève à 33 établissements, pour un total de 3452 chambres, soit 12% de la capacité hôtelière totale, une part à présent stabilisée. Ces établissements de luxe ont une capacité moyenne de 105 chambres, contre 84 chambres pour les 4*. 15% de la capacité 5* se situe à Monaco, dans trois établissements (capacité moyenne de 170 chambres).
     
  • UNE DÉPENSE DE 147€ PAR JOUR POUR LES TOURISTES EN HÉBERGEMENTS MARCHANDS
    En 2017, la dépense déclarée par les touristes venus par avion sur la Côte d'Aur s'est élevée, en moyenne, à 99€ par jour, contre 102€ en 2015-16. Elle se limite à 60€ pour les séjours effectués en hébergements non marchands, mais grimpe à 147€ pour les modes marchands, et à 230€ en hôtels 4-5*.
     
  • 17 000 LITS PERDUS EN HÔTELS ET RÉSIDENCES
    Avec, au 1/1/2018, plus de 86 000 lits en hôtels et résidences de tourisme ou hôtelières, la capacité d'accueil reste élevée, mais bien inférieure à son maximum, atteint en 1994 (103 000 lits), soit une perte de 17 000 lits (-17%). 9000 lits avaient été perdus entre 94 et 2008, et en dépit d'un léger rebond entre 2008 et 2012, la tendance à la baisse a fortement repris ensuite. En 2018, la capacité globale retrouve le niveau de 1990.
     
  • 1,5 MILLION DE SEJOURS DE PARISIENS
    En moyenne sur les dernières années, la région de Paris-Ile de France a émis plus de 1,5 millions de séjours annuels sur la Côte d'Azur, voire plus du double sur la 'Grande Côte d'Azur' incluant le littoral varois. Cela représente près d'un tiers du total de la fréquentation française. Les séjours parisiens sont aussi nombreux que les séjours des résidents de tout le littoral méditerranéen.
     
  • QUE FONT LES TOURISTES FRANCAIS SUR LA COTE D'AZUR ?
    Selon l'enquête nationale SDT TNS Sofres, qui mesure et décrit les séjours de touristes Français, les activités les plus fréquemment citées par les Français en séjour sur la Côte d'Azur sont : 1/ la visite de ville 51%, 2/ la lecture 35%, 3/ la baignade-plage 32%, 4/ la visite de marchés-foires-brocantes 32%, 5/ la randonnée pédestre 24%, 6/ la découverte de la nature 23%, 7/ la visite de musée-monument-site 21%, 8/ la visite d'espaces naturels protégés 14%, 9/ la piscine ou parc aquatique 10% et 10/ les évènements culturels 10%
     
  • LES BELGES PASSENT EN TÊTE DANS LES HÔTELS DE MONTAGNE
    Dans l'hôtellerie de montagne, le taux de clientèle étrangère était passé de 22% des nuitées en 2010 à 18% en 2013. S'il est remonté à 20% en 2014, 21% en 2015-16 et 23% en 2017, il rechute en 2018 à moins de 18%. En 2018, la clientèle belge est en tête avec 17% des nuitées étrangères en montagne, devant les Allemands et les Italiens. Le marché britannique tombe au 4ème rang alors qu'il occupait le 1er rang en 2016 et le 2ème en 2017.
     
  • UN PIC ESTIVAL 2020 BIENVENU MAIS INSUFFISANT
    Le cœur de la saison estivale 2020, s’il a permis de relancer l’activité touristique et montré la bonne résistance de la destination, ne suffit pas à compenser les lourdes pertes de chiffres d’affaires. Trois éléments négatifs qui ont pesé sur la performance globale de ce cœur de saison estivale : une rechute rapide dès la fin août, liée au contexte du retour des tensions sanitaires en Europe, l’absence d’une grande partie de la clientèle internationale long courrier, et une baisse des dépenses, du fait du retrait des clientèles étrangères à fort pouvoir d’achat, mais aussi d’une poursuite de la tendance baissière de la consommation touristique
     
  • LES ACTIVITES CULTURELLES INTERESSENT LES 2/3 DES TOURISTES FRANCAIS
    Parmi les Français séjournant sur la Côte d'Azur avec un motif Loisirs en 2017, 67% déclarent avoir pratiqué une ou plusieurs activités culturelles au cours du séjour. L'estimation précédente était de l'ordre de 40%, mais la méthode de recueil de l'enquête SDT TNS Sofres ayant été modifiée en 2017, cela aboutit à cette forte réévaluation de la dimension culturelle des séjours français. La visite de ville est en tête (51% de taux de pratique), devant les marchés-foires-brocantes (32%), les musées-monuments-sites (21%), et les évènements culturels (10%).
     
  • LES INDIENS EN TETE POUR LE TAUX DE PRIMO VISITEURS
    76% des Indiens qui ont séjourné par avion sur la Côte d'Azur, entre 2010 et 2018, effectuaient un tout premier séjour. Il s'agit du marché le plus "neuf" pour la destination, devant la Chine (73% de "primo"), la Corée (72%), l'Amérique du Sud hors Brésil (66%) et la Thaïlande (62%). Le potentiel du marché indien à long terme est tout simplement gigantesque : la progression de leurs séjours hôtels est déjà de 30% entre 2016 et 2018.
     
  • L'INDE UN MARCHE D'AVENIR
    Sur le 1er semestre 2019, les dépenses de voyage des Indiens à l'étranger, toutes destinations confondues, ont progressé de 13%, soit la plus forte croissance parmi les 20 plus gros marchés émetteurs mondiaux. En 2018, l'Inde se plaçait déjà au 14ème rang mondial des marchés émetteurs internationaux, devant les Pays-Bas et le Japon, et en 2019 il se rapprochera du niveau de dépenses du marché espagnol. Sur les trois dernières années, la progression des dépenses des touristes indiens, exprimées en dollars US, atteint +46%.
     
  • LE MARCHÉ ITALIEN A ATTEINT SON POINT BAS EN 2012
    Après 7 années de baisse consécutive (soit au cumul une perte de 40%), le total des séjours italiens dans l’hôtellerie azuréenne avait rebondi de près de 9% en 2010. Mais la chute a repris en 2011-12 avec un point bas en 2012, au niveau de l'année 1987 ! Entre 2013 et 2015, une reprise s'est produite, soit un rebond de 14%. Mais la demande chute de nouveau : -8% entre 2015 et 2018.
     
  • CANNES ACCUEILLE UN CROISIÉRISTE SUR DEUX
    Après un reflux entre 2010, qui marquait une pointe absolue à 986 000 passagers, et 2014, le passage des croisiéristes sur les ports azuréens a connu un léger rebond jusqu'en 2017 et a franchi de nouveau, en 2015 et 2017, la barre des 800 000 croisiéristes. En 2018, le total des croisiéristes a diminué de 9%. Alors que le port de Villefranche sur mer se plaçait en tête jusqu'en 2013, Cannes se taille à présent la part du lion avec près de la moitié des croisiéristes accueillis (47%).
     
  • L'OFFRE HÔTELIÈRE MONTE EN GAMME
    Entre 92 et 2019, l'offre hôtelière en chambres à la vente sur l'année a baissé de 15%. Toutefois, l'offre chambres en 4-5* a fortement progressé, de plus de 80%, tandis qu'elle a gagné près de 5% dans les 3*, grâce à une remontée sur les trois dernières années. La chute est en revanche drastique dans les catégories inférieures, soit un recul de 67% en 2*, prenant en compte l'abandon de ce classement pour de nombreux établissements, et de 85% en 0-1*.
     
  • REBOND DU MARCHÉ RUSSE EN 2017
    Après un pic en 2013, la fréquentation russe sur la Côte d'Azur avait fortement reflué. La baisse des cours du pétrole comme celle de la valeur du Rouble ont entraîné une chute des dépenses des Russes à l'étranger, se traduisant par une perte de 38% des séjours de Russie-CEI sur la Côte d'Azur en trois ans.. Mais en 2017, on observe un beau rebond des séjours russes sur la Côte d'Azur, qui progressent de 24% et repassent la barre des 200 000 séjours annuels. En 2018, le marché russe enregistre une consolidation.
     
  • LES ALPES MARITIMES AU 1ER RANG NATIONAL POUR LES RESIDENCES SECONDAIRES
    Avec plus de 183 000 résidences secondaires recensées par l'INSEE en 2014, le Département des Alpes-Maritimes figure au tout premier rang, devant le Var (172 000), parmi l'ensemble des Départements français. Sur ce total de résidences secondaires, plus de 46 000 appartiennent à des propriétaires résidant à l'étranger.
     
  • LE PRIX MOYEN D'UNE CHAMBRE 5* FRANCHIT EN 2018 LA BARRE DES 500€
    En 2018, le prix moyen payé par les touristes hébergés en hôtels 5* sur la Côte d'Azur (sur une vingtaine d'établissements, hors Monaco et hors hôtels d'exception) a encore progressé de 10% pour atteindre les 527€ ttc, contre 478€ en 2016 et 459€ en 2015. Il s'agit de la 5ème année de hausse consécutive et la première fois que la barre des 500€ ttc est franchie. Entre 2013 et 2018 le prix d'une chambre 5* a augmenté de 28%.
     
  • 77% DES TOURISTES SE DECLARENT TRES SATISFAITS
    En 2017-18, plus de trois touristes sur quatre se sont déclarés très satisfaits à l'issue de leur séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux avait fortement progressé entre 2004 et 2012, mais il retrouve son niveau de 2002-03. Environ 6% des visiteurs se déclarent insuffisamment satisfaits.
     
  • DEPUIS 1992, L'OCCUPATION DES RESIDENCES A GAGNE 20 PTS PUIS REPERDU 9 PTS
    en 1992, l'occupation moyenne des résidences de tourisme et hôtelière s'élevait à moins de 51%, mais elle a fortement progressé jusqu'en 2001. Depuis 1997, le seuil des 60% annuel a toujours été franchi, voire celui des 70% entre 1999 et 2002, avec un maximum en 2001 à 71%. Depuis, l'occupation est en baisse, à 62% en 2017 et 63% les deux années suivantes.
     
  • L’OFFRE HÔTELIÈRE EST QUASIMENT STABLE DEPUIS PLUS DE 20 ANS !
    Après une offre maximale en 1994, l’offre hôtelière classée est tombée au dessous des 30 000 chambres en 1995, et elle est restée quasiment stable jusqu'en 2016, autour de 29 500 chambres. Ce total inclut les hôtels non encore reclassés aux nouvelles normes. La concurrence des résidences de tourisme et la pression foncière ont freiné la croissance de l'hôtellerie, mais le contexte est redevenu favorable avec la chute récente de capacités en résidences de tourisme.
     
  • UN PRIMO-VISITEUR SUR 5 VIENT EN HIVER
    En moyenne 2014-17, 29% des visiteurs avion étaient des "primo-visiteurs", effectuant un tout 1er séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux n'est que de 20% en janvier-février, mais atteint 32% en juin et 34% en septembre. Un primo-visiteur sur deux choisit la période estivale (juin-septembre) et 20% l'hiver.
     
  • A GRASSE, UNE NUITEE HOTELIERE SUR DEUX EST DUE A LA CLIENTELE AFFAIRES
    La part de la clientèle Affaires sur l'ensemble des chambres hôtelières occupées est de 33% en moyenne en 2017. Cependant, elle varie très fortement selon le mois et la zone, passant de 19% en août à 45% en novembre, et, sur l'année, de 21% en montagne à 58% sur la zone de Grasse, la seule où ce taux dépasse les 50% cette année, du fait notamment d'une demande Loisirs très faible en hiver sur cet espace.
     
  • UN TIERS DES CHAMBRES HOTELIERES SONT OCCUPEES PAR LA CLIENTELE AFFAIRES
    Selon les estimations des hôteliers, la clientèle affaires représentait jusqu'à 36% du total des chambres louées en 2008, mais ce taux est tombé progressivement à seulement 27% en 2015, rejoignant ainsi le niveau plancher déjà atteint en 2000-01. En 2016, on observait un fort rebond de cette part à 35% (+ 8 points), mais en 2017 cette proportion passe à 33%. La catégorie 4-5* réalise près d'une nuitée hôtelière affaires sur deux.
     
  • A MONACO, L'OCCUPATION HOTELIERE APPROCHE LES 67%
    Ce très bon niveau d'occupation a été dépassé en 2015 et 2017, et s'inscrit jusqu'à 6 points au dessus de la moyenne des hôtels de la Côte d'Azur hors Monaco. C'est en 2015 que l'occupation hôtelière monégasque a atteint son meilleur niveau historique, à 67,6%, mais depuis 2014 l'occupation annuelle moyenne se maintient au dessus du seuil des 65%. Depuis 2017, l'occupation hôtelière subit une légère érosion, à 65,9% en 2019.