- NOUVEAU RECORD HISTORIQUE POUR LA FRÉQUENTATION ÉTRANGÈRE
L’année 2017 marquait pour la Côte d’Azur un vigoureux rebond de la fréquentation après les pertes exceptionnelles enregistrées à la suite de l’attentat de Nice. La fréquentation étrangère atteignait un nouveau record historique, à 5,9 millions de séjours (+5,6%). Les précédents records dataient de 2000 et 2015 à 5.6 millions. En 2019, la barre des 6 millions de séjours étrangers est enfin atteinte.
- A GRASSE, UNE NUITEE HOTELIERE SUR DEUX EST DUE A LA CLIENTELE AFFAIRES
La part de la clientèle Affaires sur l'ensemble des chambres hôtelières occupées est de 33% en moyenne en 2017. Cependant, elle varie très fortement selon le mois et la zone, passant de 19% en août à 45% en novembre, et, sur l'année, de 21% en montagne à 58% sur la zone de Grasse, la seule où ce taux dépasse les 50% cette année, du fait notamment d'une demande Loisirs très faible en hiver sur cet espace.
- LES BRITANNIQUES 1ÈRE CLIENTÈLE ÉTRANGÈRE DES RÉSIDENCES EN 2016
Entre 2011 et 2015, les Italiens figuraient au 1er rang des étrangers ayant séjourné dans les résidences de tourisme. Mais en 2016, les Britanniques sont passés devant les Italiens, avec 17% du total des nuitées étrangères en résidences. Les italiens restent toutefois majoritaires en termes de séjours (19%, un point de plus que les Britanniques).
- LE SEGMENT DES 4-6 NUITS AUGMENTE FORTEMENT SA PART
Depuis 2017, sur le segment des visiteurs avion, la part des séjours de 4-6 nuits (33%) a dépassé la part des courts séjours (1-3 nuits), dont l’évolution est cyclique, et en baisse depuis une quinzaine d’années (29% des séjours 2017). La tendance reste très positive sur le segment des séjours 4-6 nuits, leur part passant à 36% sur les 3 premiers trimestres 2018.
- TURQUIE ET CHINE SONT LES MARCHES HOTELIERS A LA CROISSANCE LA PLUS RAPIDE
De tous les marchés émetteurs vers l'hôtellerie Côte d'Azur, la Turquie est celui qui présente, entre 2001 et 2018, le plus fort taux de croissance annuelle moyenne. Les nuitées hôtelières turques ont augmenté en moyenne de 11% chaque année. Au 2ème rang apparaît la Chine (croissance annuelle de 10%), devant l'Irlande (+9%), la Pologne (+9%), l'Australie-Océanie (+8%) et la Russie (+7%).
- LES ALPES MARITIMES AU 1ER RANG NATIONAL POUR LES RESIDENCES SECONDAIRES
Avec plus de 183 000 résidences secondaires recensées par l'INSEE en 2014, le Département des Alpes-Maritimes figure au tout premier rang, devant le Var (172 000), parmi l'ensemble des Départements français. Sur ce total de résidences secondaires, plus de 46 000 appartiennent à des propriétaires résidant à l'étranger.
- L'OBSERVATOIRE DU TOURISME DE LA CÔTE D'AZUR EST LE PLUS ANCIEN AU MONDE !
Selon plusieurs études universitaires, dont deux récentes menées depuis l'Equateur et le Brésil, portant sur l'évolution historique des Observatoires du tourisme au niveau mondial, le tout premier Observatoire du tourisme à avoir été créé est celui de la Côte d'Azur, en 1984. L'étude équatorienne a recensé une centaine d'Observatoires dans 27 pays et l'étude brésilienne 285 dans 31 pays. Universidad central del Ecuador et Universidade de Caxias do Sul Brasil.
- 30 000 CORÉENS SUR LA CÔTE D'AZUR !
Pour la 1ère fois en 2018, plus de 30 000 touristes Coréens ont séjourné sur la Côte d'Azur. Ce pays de 51 millions d'habitants est au 9ème rang mondial pour ses dépenses touristiques à l'étranger, et les Coréens dépensent 110€ par jour sur la Côte d'Azur. Les touristes Coréens sont les plus jeunes (36 ans en moyenne) et sont des primo-visiteurs à 73%.
- L'INDE UN MARCHE D'AVENIR
L’Inde est l’un des principaux marchés de croissance de la décennie 2020. Il représente, en y incluant les pays limitrophes, près du quart de la population mondiale. L’Inde occupe déjà le 14ème rang mondial pour les dépenses touristiques à l’international, avec plus de 20 milliards par an. Les 40 000 séjours sur la Côte d’Azur sont bien répartis sur l’année et on prévoit après la pandémie actuelle une perspective de 60 000 séjours annuels à l’horizon 2030. Les séjours hôteliers indiens sont à 80% le fait de primo-visiteurs. Ce taux fait de l’Inde le marché le plus « neuf » pour la destination. Il s’agit aussi d’une clientèle jeune et dépensière (800€ par séjour Côte d’Azur en moyenne), à forte motivation shopping.
- LES MOYEN ORIENTAUX AU 1ER RANG DES ÉTRANGERS LES PLUS DÉPENSIERS
Sur plus d'une décennie (2008-19), la dépense moyenne des visiteurs avion venant du Proche et Moyen Orient s’élève à environ 144€/jour (voire 200€ à Cannes, et hors dépenses non déclarées), devant celle des Turcs (137€), des Américains (136€), des Russes (121€), des Australiens (119€), des Grecs (115€), des Sud-Américains (107€), nationalités largement au-dessus de la moyenne des étrangers (91€). A Nice, les plus dépensiers sont les Américains (127€) et les Australiens (124€), tandis que ce sont les Russes à Antibes (114€).
- 77% DES TOURISTES SE DECLARENT TRES SATISFAITS
En 2017-18, plus de trois touristes sur quatre se sont déclarés très satisfaits à l'issue de leur séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux avait fortement progressé entre 2004 et 2012, mais il retrouve son niveau de 2002-03. Environ 6% des visiteurs se déclarent insuffisamment satisfaits.
- UN CONGRESSISTE A DEPENSE 239€ PAR JOUR
Il s'agit de la dépense par jour d'un visiteur MICE, participant à un évènement professionnel sur la Côte d'Azur entre 2016 et 23. En 2002-03, leur dépense frôlait les 300€/jour-personne, mais la crise de 2007-8 a pesé sur leur capacité contributive, et depuis 2018 la dépense quotidienne des congressistes est tombée bien en dessous des 200€, sauf en 2023 où elle atteint 239€. Une nuitée MICE rapporte actuellement à la destination 1,5 fois plus qu'une nuitée Loisirs (1,7 fois en 2023).
- EN 2019, LE REVPAR HÔTELIER MOYEN ATTEINT UN RECORD À 112€
Le Revpar hôtelier de la Côte d'Azur hors Monaco, toutes catégories confondues, avait approché les 100€ ttc pour la 1ère fois en 2015, puis franchi ce seuil en 2018, année où le Revpar moyen atteint les 106€ ttc, soit un rebond de 62% par comparaison au point bas atteint durant la crise en 2009. En 2019, avec 112€, le Revpar atteint un record historique pour la destination. Cette évolution est en grande partie due à la montée en gamme de l'offre et à l'excellente performance de l'hôtellerie 4-5*.
- 183€ : PRIX MOYEN D’UNE CHAMBRE D’HÔTEL SUR LA CÔTE D’AZUR
C’est le prix ttc d’une chambre en 2019, tous hôtels confondus et en tenant compte de l’occupation réelle des chambres et du poids des différentes catégories. Le prix moyen d’une chambre en 1* est de 49€, passant à 67€ en 2*, 98€ en 3*, 170€ en 4* et 526€ en 5*.
- NICE AU 6EME RANG EN EUROPE SUR LES PLATESFORMES EN LIGNE
Sur la base des données expérimentales Eurostat, l'INSEE a estimé à 22,6 millions le volume de nuitées dans des locations touristiques en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, réservées en 2022 via les principales plateformes en ligne. Les Alpes-Maritimes figurent au 1er rang des départements de la Région, avec 7,6 millions de nuitées (34% des nuitées régionales) et la ville de Nice (avec 5,7 millions de nuitées) occupe le 6ème rang des villes, se plaçant au niveau des plus grandes destinations touristiques d'Europe, derrière Paris, Lisbonne, Barcelone, Rome et Madrid. La clientèle étrangère représente 63% de la fréquentation des Alpes-Maritimes, vs 46% pour l'ensemble de la Région, et 36% au niveau national.
- 15% DES NUITEES HOTELIERES ETRANGERES SONT PASSEES A MONACO
La part de marché de Monaco, sur le total des nuitées étrangères dans l'hôtellerie azuréenne, a atteint les 15% en 2021, soit deux points de plus qu'en 2019. Pour les nuitées hôtelières françaises, la part de la Principauté est plus faible, de 4,8% en 2021, mais en nette hausse (2,4% en 2000, et plus de 4% quasiment chaque année depuis 2014).
- LA CAPACITÉ HÔTELIÈRE A PERDU 2000 CHAMBRES EN 20 ANS !
Après une offre maximale atteinte en 1994 à plus de 32 000 chambres, l’offre hôtelière classée est tombée au dessous des 30 000 chambres en 1996, et elle est restée quasiment stable pendant une dizaine d'années. La concurrence des résidences de tourisme et la pression foncière ont empêché la croissance de l'hôtellerie. Malgré les récentes créations hôtelières, la capacité totale continue de chuter, à moins de 28 000 chambres en 2021. Elle a ainsi perdu 2000 chambres en 20 ans.
- 17 000 LITS PERDUS EN HÔTELS ET RÉSIDENCES
Avec, au 1/1/2018, plus de 86 000 lits en hôtels et résidences de tourisme ou hôtelières, la capacité d'accueil reste élevée, mais bien inférieure à son maximum, atteint en 1994 (103 000 lits), soit une perte de 17 000 lits (-17%). 9000 lits avaient été perdus entre 94 et 2008, et en dépit d'un léger rebond entre 2008 et 2012, la tendance à la baisse a fortement repris ensuite. En 2018, la capacité globale retrouve le niveau de 1990.
- NICE HEBERGE 40% DES NUITEES HOTELIERES 2022
Pour la première fois en 2022, sur les trois dernières décennies, la part de la ville de Nice sur le total des nuitées hôtelières azuréennes a dépassé les 40%, soit 40,6% des nuitées, pour 42,2% des séjours. Le retour des clientèles urbaines post Covid et l'accroissement de la capacité hôtelière expliquent cette belle performance.
- L’ÂGE MOYEN DES VISITEURS AVION EST DE 42 ANS
L’âge moyen (hors enfants voyageant seuls) est passé de 43 ans en 2010-12 à 42 ans en 2010-17. Il est légèrement plus élevé pour les Français (44 ans, contre 42 pour les étrangers). Les visiteurs qui dépensent le plus par jour sont les 40-49 ans (soit 126€/jour), mais en dépenses par séjour ce sont les 50-59 ans, car ils séjournent plus longtemps.
- LE MARCHÉ ITALIEN A ATTEINT SON POINT BAS EN 2012
Après 7 années de baisse consécutive (soit au cumul une perte de 40%), le total des séjours italiens dans l’hôtellerie azuréenne avait rebondi de près de 9% en 2010. Mais la chute a repris en 2011-12 avec un point bas en 2012, au niveau de l'année 1987 ! Entre 2013 et 2015, une reprise s'est produite, soit un rebond de 4% jusqu'en 2019.
- LES ACTIVITES CULTURELLES INTERESSENT LES 2/3 DES TOURISTES FRANCAIS
Parmi les Français séjournant sur la Côte d'Azur avec un motif Loisirs en 2017, 67% déclarent avoir pratiqué une ou plusieurs activités culturelles au cours du séjour. L'estimation précédente était de l'ordre de 40%, mais la méthode de recueil de l'enquête SDT TNS Sofres ayant été modifiée en 2017, cela aboutit à cette forte réévaluation de la dimension culturelle des séjours français. La visite de ville est en tête (51% de taux de pratique), devant les marchés-foires-brocantes (32%), les musées-monuments-sites (21%), et les évènements culturels (10%).
- A MONACO, L'OCCUPATION HOTELIERE APPROCHE LES 67%
Ce très bon niveau d'occupation a été dépassé en 2015 et 2017, et s'inscrit jusqu'à 6 points au dessus de la moyenne des hôtels de la Côte d'Azur hors Monaco. C'est en 2015 que l'occupation hôtelière monégasque a atteint son meilleur niveau historique, à 67,6%, mais depuis 2014 l'occupation annuelle moyenne se maintient au dessus du seuil des 65%. Depuis 2017, l'occupation hôtelière subit une légère érosion, à 65,9% en 2019.
- LA CRISE COVID N'A PAS FAIT CHUTER LA DEPENSE DES FRANCAIS
La dépense moyenne des Français séjournant par avion avait fortement régressé durant les années de crise, chutant à moins de 40€ par jour/personne en 2007-8 et retombant, en dépit de l'inflation, à son niveau de 1992-93. Cependant, dès 2009 la dépense moyenne retrouvait un meilleur niveau et franchissait de nouveau les 60€ en 2012. Avec la crise Covid, elle reste à ce niveau, soit 61€ en 2020-22, et atteint un niveau record en 2023 à 79€.
- LES INDIENS EN TETE POUR LE TAUX DE PRIMO VISITEURS
76% des Indiens qui ont séjourné par avion sur la Côte d'Azur, entre 2010 et 2018, effectuaient un tout premier séjour. Il s'agit du marché le plus "neuf" pour la destination, devant la Chine (73% de "primo"), la Corée (72%), l'Amérique du Sud hors Brésil (66%) et la Thaïlande (62%). Le potentiel du marché indien à long terme est tout simplement gigantesque : la progression de leurs séjours hôtels est déjà de 30% entre 2016 et 2018.
- 2020, LE CHOC HISTORIQUE DU TOURISME
La crise de la COVID a entraîné une spectaculaire chute des flux touristiques internationaux. La fréquentation de la Côte d'Azur diminue de moitié, avec un net recentrage sur la clientèle nationale.
- UN TIERS DES CHAMBRES HOTELIERES SONT OCCUPEES PAR LA CLIENTELE AFFAIRES
Selon les estimations des hôteliers, la clientèle affaires représentait jusqu'à 36% du total des chambres louées en 2008, mais ce taux est tombé progressivement à seulement 27% en 2015, rejoignant ainsi le niveau plancher déjà atteint en 2000-01. En 2016, on observait un fort rebond de cette part à 35% (+ 8 points), mais en 2017 cette proportion passe à 33%. La catégorie 4-5* réalise près d'une nuitée hôtelière affaires sur deux.
- COTE D'AZUR : 3EME PRINCIPAL POLE D'INVESTISSEMENT TOURISTIQUE EN FRANCE
Chaque année, l'investissement touristique réalisé dans Alpes-Maritimes est de l'ordre de 600 millions d'€, avec une tendance à la hausse. Le Département attire globalement près de 4% de l'investissement touristique national, mais plus de 7% pour la Grande Côte d'Azur incluant le Var et Monaco, qui constitue le 3ème principal pôle d'investissement touristique en France, derrière Paris et le massif du Mont Blanc.
- L'OFFRE EN RESIDENCES DE TOURISME A CHUTE DE 37% EN 12 ANS
Depuis 2012, l'offre logements en résidences de tourisme et hôtelières, qui avait progressé et atteint un maximum absolu en 2011, est en régression sensible. Elle a reculé chaque année jusqu'en 2020, et rebondit faiblement ensuite, soit une offre en baisse de -32% entre 1992 et 2023. La mutation du modèle de résidences non urbaines et la montée en puissance des plates-formes d'hébergement entre particuliers expliquent cette évolution.
- RETOUR DES CHINOIS SUR LA COTE D'AZUR
C’est en 2024 que le marché chinois explose de nouveau, avec une croissance de 70% en un an du volume de séjours. Globalement, tous types d’hébergements confondus, on estime, si la tendance se maintient, à 100 000 environ le total des séjours chinois 2024 sur la Côte d’Azur, sur un total attendu de 1.4 million de touristes chinois en France, soit environ 7% de part de marché pour la destination.
Les perspectives sont donc redevenues positives avec un total de 100 000 Chinois accueillis cette année sur la Côte d’Azur.
- SUR PLUS DE TROIS DÉCENNIES, SEULS TROIS MARCHÉS SONT EN BAISSE
Pour les séjours en hôtels et résidences, et entre 1985 et 2018, la France et 16 des 21 grands marchés étrangers présentent une évolution annuelle moyenne positive (+1,3% par an globalement). Les trois marchés en baisse sont le Canada (-1,5%/an), l'Espagne (-1,4%) et les USA (-0,6%). La palme de la meilleure croissance revient à l'Europe de l'Est-Russie (+9,6%/an), suivie de la Turquie (+7,8%), du Portugal (+5,6%) et de l'Asie hors Japon (+5,2%).
- 4 MILLIONS D’ENTRÉES DANS LES SITES TOURISTIQUES
Sur les 116 sites de visite ouverts (2019) et comptant les entrées, la fréquentation annuelle dépassait les 5 millions de visiteurs entre 2012 et 2014, avec un record en 2013 à 5,3 millions. La fréquentation a reculé ensuite de 17% en trois ans, soit une perte d'un million d'entrées. Entre 2017 et 2019, un rebond a eu lieu, mais la crise Covid est passée par là. En 2022, la récupération atteint 85% du volume de 2019.
- 1,5 MILLION DE SEJOURS DE PARISIENS
En moyenne sur les dernières années, la région de Paris-Ile de France a émis plus de 1,5 millions de séjours annuels sur la Côte d'Azur, voire plus du double sur la 'Grande Côte d'Azur' incluant le littoral varois. Cela représente près d'un tiers du total de la fréquentation française. Les séjours parisiens sont aussi nombreux que les séjours des résidents de tout le littoral méditerranéen.
- L'OFFRE HOTELIERE MONTE EN GAMME
Entre 92 et 2023, l'offre hôtelière en chambres à la vente sur l'année a baissé globalement de -11%. Toutefois, l'offre chambres en 4-5* a fortement progressé, doublant ses chambres offertes, et celle en 3* est restée stable. La chute est en revanche drastique dans les catégories inférieures, soit -72% en 2* et -90% en 0-1*. La part des 5* est passée de 2,6% en 2006 à 11% en 2023 et les 4-5* représentent à présent plus de la moitié des chambres hôtelières.
- UN PRIMO-VISITEUR SUR 5 VIENT EN HIVER
En moyenne 2014-17, 29% des visiteurs avion étaient des "primo-visiteurs", effectuant un tout 1er séjour sur la Côte d'Azur. Ce taux n'est que de 20% en janvier-février, mais atteint 32% en juin et 34% en septembre. Un primo-visiteur sur deux choisit la période estivale (juin-septembre) et 20% l'hiver.
- DE NOUVEAU PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS DANS LES MUSEES EN 2019
Entre 2013 et 2016, les musées et monuments azuréens avaitent connu trois années de baisse consécutives, ce qui n'était encore jamais arrivé. Mais en 2017, un beau rebond de +3,9% s'est produit, et même poursuivi en 2018 avec +4,4%. En 2019, on observe un nouveau gain de +1,4%, soit +10% en trois ans, permettant au total des entrées dans les musées de franchir de nouveau la barre des 3 millions, pour la première fois depuis 2014.
- 149€ PAR JOUR POUR LES TOURISTES EN HÉBERGEMENTS MARCHANDS
En 2023, la dépense déclarée par les touristes venus par avion sur la Côte d'Azur s'est élevée, en moyenne, à 107€ par jour er par personne, contre 85€ en 2021-22. En moyenne 2016-23, elle se limite à 52€ par personne pour les séjours effectués en hébergements non marchands, mais grimpe à 149€ pour les modes marchands, et à 247€ en hôtels 4-5*.
- 11% DES CHAMBRES HÔTELIÈRES SONT CLASSÉES EN 5*
Au 1/1/21, le parc classé 5* s’élève à 31 établissements ouverts, pour un total de 3006 chambres, soit 11% de la capacité hôtelière totale, une part en léger recul (12% en 2019). Ces établissements de luxe ont une capacité moyenne de 97 chambres, contre 81 chambres pour les 4*. 17% de la capacité 5* se situe à Monaco, dans trois établissements d'une capacité moyenne de 170 chambres.
- NICE LARGEMENT EN TETE POUR L'ATTRACTION DE PRIMO-VISITEURS
Chaque année, autour de 800 000 visiteurs effectuent un premier séjour par avion sur la Côte d'Azur (primo-visiteurs). Nice ville est la zone qui attire le plus les primo-visiteurs avion, avec un taux record de 60% du total en 2018, mais sa part avait reculé à 53% en 2016-17 (impact de l'attentat du 14/7/16). Le choix des primo-visiteurs se porte ensuite sur Cannes-Mandelieu (12% des primo-visiteurs) à égalité avec la zone d'Antibes-CASA (12%), ou sur Monaco (7%).
- QUE FONT LES TOURISTES FRANCAIS SUR LA COTE D'AZUR ?
Selon l'enquête nationale SDT TNS Sofres, qui mesure et décrit les séjours de touristes Français, les activités les plus fréquemment citées par les Français en séjour sur la Côte d'Azur sont : 1/ la visite de ville 51%, 2/ la lecture 35%, 3/ la baignade-plage 32%, 4/ la visite de marchés-foires-brocantes 32%, 5/ la randonnée pédestre 24%, 6/ la découverte de la nature 23%, 7/ la visite de musée-monument-site 21%, 8/ la visite d'espaces naturels protégés 14%, 9/ la piscine ou parc aquatique 10% et 10/ les évènements culturels 10%
- LE PRIX MOYEN D'UNE CHAMBRE 5* FRANCHIT EN 2018 LA BARRE DES 500€
Avec une progression de près de 10%, le prix moyen payé par les touristes hébergés en hôtels 5* sur la Côte d'Azur (sur une vingtaine d'établissements, hors Monaco et hors hôtels d'exception) a atteint les 523€ ttc. Il s'agit de la 5ème année de hausse consécutive et la première fois que la barre des 500€ ttc est franchie. Entre 2013 et 2018 le prix d'une chambre 5* a augmenté de 27%.
- LES VISITEURS AVION EN AOUT : OBSERVES DEPUIS 40 ANS !
Les visiteurs avion en Août, le mois de pointe annuelle, sont enquêtés depuis 1984 ! Il s'agit de la série statistique la plus longue en France portant sur la demande touristique ! Entre 1984 et 2024, le profil des visiteurs d'Août a évolué : près de 3 fois plus de séjours (pour un trafic global de l'aéroport multiplié par 4), un taux de primo-visiteurs passé de 20% à 58%, des séjours deux fois plus courts. Si la dépense par séjour a baissé, la dépense par jour a doublé.
- 2023 : TENDANCES DES MARCHES
En 2023, et par comparaison à l'année de référence 2019, la fréquentation française en hôtels et résidences est supérieure de 22%, contre un déficit de -5% pour les nuitées étrangères. En évolution 2022-23, la plus forte croissance observée est celle des Japonais, avec +161%, suivie de celle des Chinois (+118%), des Australiens (+93%) et des Asiatiques hors Japon-Chine (+55%). On note a contrario un net reflux des marchés Belge (614%), Scandinaves (-13%) et Suisse (-10%).